ARTICLE SPONSORISÉ – Dans le cadre du festival ManiFeste de l’Ircam, l’Ensemble intercontemporain propose le 26 juin 2025 un concert monochrome, avec le bleu en toile de fond de deux créations mondiales, une création française et une œuvre de répertoire (1963).
Quel est le point commun entre Chet Baker et Miles Davis, d’un côté, et Clément Saunier et Lucas Lipari-Mayer, trompettistes de l’Ensemble intercontemporain de l’autre ? Facile : quand ils ont un coup de mou, ils voient tout en blue…
Kinds of blue
Le bleu : couleur de l’infini, du spleen ou du divin qui se décline ici en cinq nuances, de la plus dense à la plus fragile. Si le concert met la trompette en avant, il n’est pas exactement une soirée blues. En fait, il faut plutôt voir son programme comme une balade au musée, une plongée dans les eaux profondes de la création, avec une consigne de départ : trouver le bleu partout où il se cache.
Mirer Miró
Dans un lever de soleil par exemple ? Si vous regrettez la fermeture pour travaux du Centre Pompidou, parce que vous ne pourrez plus aller admirer les Miró qui s’y montrent, Hèctor Parra vous offre une alternative : avec L’Étoile Matinale pour hautbois, trompette, piano et contrebasse et Triptyque bleu pour trompette, ensemble et électronique (créations mondiales), le compositeur espagnol né à Barcelone propose un contrepoint musical aux (é)toiles les plus brillantes de son compatriote. Le même horizon naissant habite la pièce Nel cielo appena arato (« Dans le ciel à peine labouré ») de Lara Morciano.
Le mot bleu
Et si le bleu coulait de source, aussi clair qu’un jeu de mot ? Sinjo/Blaauw se nomme l’œuvre de Rebecca Saunders pour trompette solo (création française), inspirée par les lueurs de Kandinsky. Marco Blaauw est le nom du musicien qui l’a créée. Blauw, en néerlandais ça veut tout simplement dire… bleu. Et par qui sera dirigé l’Ensemble intercontemporain ? Pierre BLEUse, évidemment…
Alors, que vous l’ayez dans la peau, ou qu’il vous fasse une peur bleue, l’Ensemble intercontemporain vous en fera voir de toutes les couleurs, le 26 juin à la Cité de la musique. Pour conclure la saison en beauté, une seule consigne : se faire une fleur… bleue !
Pour plus d’informations sur le concert, et pour réserver vos places, rendez-vous sur le site de l’Ensemble intercontemporain.
