AU DISQUE – Le ténor Benjamin Bernheim sort son premier album avec le fameux label classique, Deutsche Grammophon… un feu d’artifice d’airs sublimes subtilement chantés. Pour ce récital de pages d’opéras français, italiens et russes, il est accompagné du Philharmonia de Prague dirigé pour l’occasion par Emmanuel Villaume.
On dit d’un acteur charismatique qu’il « crève » l’écran. Que dirait-on d’un chanteur ? Osons : le ténor français Benjamin Bernheim « déchire »… le rideau ! Déjà en 2018, nous nous étions enthousiasmés pour ce ténor français. Retrouvez ici son portrait
Son premier récital éponyme (Deutsche Grammophon) est un véritable feu d’artifice d’airs sublimes révélant une voix exceptionnelle : ronde, chaude, libre et extrêmement puissante. Les grandes pages lyriques, jouées par le Prague Philharmonia, soulignent tous les potentiels d’une voix et sa capacité à toucher le cœur.
« Pourquoi me réveiller » du Werther de Massenet secoue toute l’épine dorsale. L’air « Fra poco a me ricovero » extrait de Lucia di Lammermoor serre la gorge. « Tout est fini » du Dante de Godard vous tire des larmes. Sans parler des tirades à Manon de Massenet : dans cet opéra présenté à Bordeaux en avril dernier, Benjamin Bernheim avait brillé de mille feux. (Compte-rendu à lire ici)
Mieux vaut réserver ses places pour son concert du 27 novembre à l’Opéra de Bordeaux car il faudra bientôt courir à New York ou Vienne pour écouter le ténor Français. Plus d’infos ici.
Benjamin Bernheim, Deutsche Grammophon. Sortie le 8 novembre.