ARTICLE SPONSORISÉ – Quoi de mieux que l’automne pour une balade en forêt ? Vous n’avez pas le temps de vous échapper ? Pas le temps de passer le périph’ pour aller respirer l’humus et sentir le soleil vous caresser la peau à travers les feuilles des chênes ? Pas de panique : l’Orchestre national d’Île-de-France (ONDIF) vous a préparé un programme au bon goût de sous-bois, le 15 octobre à la Philharmonie de Paris !
Ah les dimanches à la campagne… L’odeur des bûches de la veille encore tièdes dans la cheminée, la fumée du café qui embue les lunettes, la brume qui se lève sous le soleil matinal et qui découvre un petit chemin, parcours sinueux des promenades romantiques entre les arbres, à l’écoute des Murmures de la Forêt… Oui ok, on dirait une pub pour Center Parcs. N’empêche ! Ça fait assez envie, non ?
Poème sylvestre
En tout cas c’est sûrement le genre d’images que la compositrice Rita Strohl avait en tête quand elle a écrit la Symphonie de la forêt en 1901, au cœur battant de sa carrière. Fauré (le bien nommé !) et Chausson étaient ses amis, le grand Saint-Saëns dirigeait ses créations. Bretonne d’origine, Rita Strohl avait sûrement la nostalgie de ces dimanches tranquilles. Comme les musiciens et musiciennes de l’Orchestre national d’Île-de-France, elle voulait offrir (tous les jours de la semaine et de l’année) au public parisien un peu d’humus, un peu de vent dans les feuilles, un peu de lumière d’automne pour chasser la grisaille.
Elles contiennent tout cela, les pages de cette partition, dont les versions étaient jusqu’à aujourd’hui aussi rares qu’un bon coin à champignons… La Symphonie de la forêt n’a pas été jouée depuis 1911 ! ELLES – Women composers, initiative qui vise à remettre en lumière les œuvres féminines de l’Histoire de la Musique, en partenariat avec le Palazzetto Bru Zane a œuvré à sa re-découverte, pour le concert du mardi 15 octobre 2024.
Au détour d’une clairière, on trouvera un lac sur notre chemin. Les Cygnes s’y baignent et donnent leur nom à une mélodie pour voix et orchestre de la même Rita Strohl. Élégant chanteur, l’animal sera incarné par Marie Perbost, à la voix légère… comme une plume !
Concerto enflammé
Dvořák aussi s’y connaissait en nature ! Dans les forêts de sa Bohème natale (actuelle République Tchèque), il a peut-être puisé un peu d’inspiration pour son légendaire Concerto pour violoncelle. Une odyssée épique et virtuose qui fait saliver tout soliste rêvant de faire chauffer la branche d’un archet étincelant et supersonique, pour enflammer l’orchestre tout entier, hautbois compris ! Pour ce concerto, l’excellent Steven Isserlis, violoncelliste aux plus de 30 enregistrements (dont le Concerto pour Violoncelle de Dvořák) et à la carrière flamboyante, montrera de quel bois il se chauffe…
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Alors, pour un bon bol d’air frais, pour une charmante balade sur le chemin de vos week-ends en famille, pas besoin de griller tous vos chèques vacances : la forêt vient à vous, pour 12 à 35€. Rendez-vous au pied du périph’, le 15 octobre à la Philharmonie, et au Théâtre Sénart, le 18 !
Demandez le Programme !
- R. Strohl – Symphonie de la forêt (Orchestre national d’Île-de-France, dir. Case Scaglione)
- R. Strohl – Les Cygnes (Marie Perbost, soprano – Orchestre national d’Île-de-France, dir. Case Scaglione)
- A. Dvořák – Concerto pour violoncelle (Steven Isserlis, violoncelle – Orchestre national d’Île-de-France, dir. Case Scaglione)