AccueilÀ l'écranThe Legend of Zelda : la tête dans les nuages

The Legend of Zelda : la tête dans les nuages

JEU VIDÉO – Lully, Mozart et Beethoven ont écrit il y a plusieurs siècles des règles musicales qui perdurent encore aujourd’hui, même dans les
jeux vidéo ! Des musiques de l’iconique plombier moustachu à la casquette
rouge (Mario), en passant par celles du hérisson bleu (Sonic), nous allons
chaque semaine en décrypter une nouvelle, jouée par un orchestre
philharmonique ou symphonique.

Aujourd’hui, un voyage onirique dans les cieux avec The Legend Of Zelda : Skyward Sword et l’analyse du morceau Ballad of the Goddess de Koji Kondo. Il est le compositeur des musiques originales de la plupart des jeux marquants de Nintendo (notamment celles des séries Super Mario et The Legend of Zelda).

©Wikimedia Commons (écran titre)
Anniversaire au pays des oiseaux

La princesse a vingt-cinq ans, c’est son anniversaire, et pour l’occasion, tout un orchestre symphonique va jouer pour elle. En effet, l’année 2011 marque la date anniversaire du quart de siècle de la création du jeu The Legend Of Zelda et la sortie du jeu Zelda : Skyward Sword.

Qui n’a jamais rêvé, étant petit, de toucher un nuage, de chevaucher un oiseau au-dessus d’un volcan ou de fondre avec lui dans un canyon, voire au-dessus d’une forêt tropicale ? Et bien, Zelda : Skyward Sword fait tout cela, et bien plus ! A travers l’immersion physique que permet la télécommande de la console Wii (secouer la manette fait battre l’oiseau des ailes), et la musique composée par Koji Kondo, le joueur est transporté dans ce monde « symphonirique » dès les premières notes de harpe, instrument-phare de la série des “Zelda”.

 Ballad of the Goddess, 2011, Koji Kondo (compositeur)

Une chevauchée épique

Les trente secondes initiales de torpeur sont infiniment plaisantes, invitation à la plongée dans l’imaginaire. Ces sons de cordes pincées avec délicatesse, procurent jusqu’aux premiers tintement du Glockenspiel (32ème seconde), une impression de volupté et de douceur, principaux traits de caractères de la princesse Zelda dans cet opus. Mais voilà que les cloches sonnent, les percussions attaquent, les cordes se préparent, les vents s’affolent : il est temps pour l’aventure ! La chevauchée épique conjure le héros Link à l’odyssée, pour retrouver la princesse Zelda, emportée par une tornade jusque dans le monde des ténèbres, le monde d’en dessous, le monde d’Hyrule.

À lire également : La chronique jeux vidéo du thème de Super Mario Galaxy

Tout n’est, à ce moment, que tourbillon avant l’arrivée du hautbois (1min07), ramenant notre intrépide sauveur sur la terre ferme, terre de doutes et de péripéties qualifiés par les violons, juste avant la reprise de la mélodie principale. Les cuivres annonciateurs d’espoir et de victoire rendent au jeune héros le courage nécessaire pour continuer, tandis que le tambourin (1min31) rappelant la musique française du XIVème siècle vient accentuer le caractère effréné de cette expédition. Les cors et tubas font entendre leur rugissement une dernière fois tandis que la harpe, ultime incarnation de la princesse, exprime l’attente de son ami.

The Legend of Zelda : Skywards Swords est disponible sur Nintendo Switch, Wii et Wii U

Dans deux semaines, retrouvez la musique d’un ange à une aile descendant du ciel, grande calamité du monde humain, le thème de Séphiroth : ennemi final de Final Fantasy VII.

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