ARTICLE SPONSORISÉ – Franz Schubert, vous connaissez ? Emilie Mayer, vous connaîtrez !
Laurence Equilbey et son Insula Orchestra en résidence à La Seine Musicale réunissent en concert mardi 27 et mercredi 28 février 2024 ces deux figures du romantisme, l’un célébrissime, l’autre injustement méconnue.
Schubert et Mayer ça rime (bon pas tout à fait en allemand, mais grâce à ce concert, nous Français allons nous les approprier pleinement avec leurs musiques).
Et ça rime à quoi ? à proposer une vision plus paritaire aux concerts ! C’est un axe fort du projet d’Insula orchestra dirigé par Laurence Equilbey, qui viennent d’ailleurs d’enregistrer les Symphonies de la compositrice romantique française Louise Farrenc (pour Warner / Erato).
L’Art et la Mayer
Franz Schubert le Viennois partage pour une fois l’affiche avec Emilie Mayer la Berlinoise, sa contemporaine (c’est dire ! tant la vie de Schubert fut courte). Et s’ils partagent l’affiche c’est bien qu’Emilie Mayer y a toute sa place, qu’elle n’est pas là parce qu’elle est femme mais pour son œuvre : n’est-ce pas le plus bel hommage rendu à son talent et la preuve d’une confiance absolue en sa musique que de la jouer dans la même soirée que Schubert ?
Un face-à-face pleinement assumé par Laurence Equilbey : « J’aime bien les « confrontations » homme-femme, plutôt que de faire des concerts 100% féminins comme pour s’en débarrasser. Il ne faut pas mettre les créatrices à part, à côté. C’est ainsi que nous avions proposé une première « confrontation » Farrenc-Beethoven (d’autant que Louise Farrenc a eu comme professeur Antoine Reicha, contemporain de Beethoven, expliquant son écriture formelle, très à l’allemande). Il faut absolument faire connaître cette musique, d’autant que de nombreux éditeurs se sont donnés du mal pour nous offrir de belles versions des partitions de ces compositrices.
Nous voulons continuer avec Insula orchestra à révéler ainsi des compositrices patrimoniales (ou matrimoniales). Emilie Mayer a écrit plusieurs symphonies, des ouvertures, un opéra… Nous n’allons donc pas enregistrer son intégrale mais nous jouerons durant ce concert à La Seine Musicale sa Première Symphonie que nous enregistrerons et confrontons avec la Symphonie n° 4 « Tragique » et l’Ouverture du Pavillon du Diable de Schubert (et nous en ferons de même avec le Concerto pour piano d’Emilie Mayer, avec la « Grande » Symphonie n°9 de Franz Schubert). Schubert s’exprime dans le même langage que Mayer : il et elle sont les premiers romantiques, nous les avons surnommés « Les deux phénomènes romantiques ». »
Retrouvez le programme et réservez vos places (de 10 à 45 €) à cette adresse