ARTICLE SPONSORISÉ – À Six-Fours-les-Plages, au bord de la Méditerranée, le Festival La Vague Classique va connaître une édition 2025 majeure ! 23 concerts en 4 mois, du 22 mai au 21 septembre : un tsunami de musique sur la rade de Toulon.
Ah, la Méditerranée… Ses îles d’Or ensoleillées, ses rivages sans nuages, son ciel enchanté… Mais en scrutant son horizon mordoré, en jetant son regard à l’ouest, sur une rade de Toulon enflammée dans la lueur du coucher de soleil, on ne peut s’empêcher de se dire qu’il manque quelque chose sur ces eaux paisibles. Oui, la Méditerranée ne fait pas de vagues…
Mais ça, c’était jusqu’à ce que les plus grands artistes classiques aient décidé de poser leurs valises à Six-Fours-les-Plages tous les étés. Depuis, les vagues s’enchaînent et se déchaînent ! Cette année ce sont 23 concerts qui feront de la Grande Bleue un océan de musique.
Marins amarrés
La Vague Classique, ce sont d’abord des marins au long cours, qui troquent leur paquebot de croisière contre un petit voilier de plaisance. Vous avez l’habitude de croiser Bertrand Chamayou, Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, Pierre Génisson, Hélène Grimaud, dans des salles de 2 000 places ? Vous les retrouverez ici dans les jardins remarquables de la Maison du Cygne, tranquillement installés sous un arbre. Pas besoin de sortir la longue-vue pour guetter le doux clapotis de ces concerts en plein air.
Surfer sur les tubes
Mais par moments, au hasard d’un courant fort, la houle fait monter quelques grands tubes : La Flûte enchantée (révisée par Goethe), Norma, Le Barbier de Séville, la Symphonie n°29 de Mozart. C’est l’occasion de sortir en mer pour surfer sur le succès d’œuvres légendaires, portées tour à tour par l’excellent Ensemble Matheus (direction Jean-Christophe Spinosi), et les voisins de l’Orchestre et du Chœur de l’Opéra de Toulon (direction Andrea Sanguineti). Le concert du 22 juin promet même un feu d’artifice ! Sensations fortes garanties…
L’écume des jours
Et si aux raz-de-marée lyriques vous préférez le charme discret de la poésie, vous pourrez vous tourner vers deux récitals de mélodies : Sandrine Piau (soprano) avec David Kadouch (piano) et Rolando Villazón (ténor) avec Xavier de Maistre (harpe). Ici, vous serez protégés des embruns, et seul le scintillement des voix cristallines risque de mouiller vos yeux, pour y faire couler une perle d’eau salée…

Jazz Méditerranée
Mais la vague repart de plus belle ! Cette fois, elle emporte cœurs et corps aux accents chaloupés du jazz qui a inondé l’Europe entière au XXᵉ siècle. C’est à cette grande déferlante d’après-guerre que le Paul Lay trio rend hommage, suivie de près par la réplique Duke Ellington et sa complice Ella Fitzgerald. Deux « Amants du jazz », sauvés des eaux par le duo Kim Bernard – Na-Kyung Lee.
Voilà pour cet avis de gros temps. Pour le calendrier complet (pas celui des marées cette fois, mais bien celui des concerts), rendez-vous sur le site internet de La Vague Classique, et sur la billetterie du festival pour y prendre vos places.