NYC Ballet : Ravel rêve américain

DANSE – Le New York City Ballet fait coup double : en commémorant les 150 ans de la naissance du compositeur français, il célèbre les 50 ans de son « Ravel Festival » de 1975. Alors que les tours de valse se succèdent sur scène, un autre bal se déroule dans les coulisses du théâtre.

Ce soir au New York City Ballet, le Young Patrons Circle a décidé de présenter A Night of Ballet & Glamour [une nuit de ballet et de glamour] pour un after-party après le spectacle, qui transforme le public habituellement réservé du théâtre en un véritable show de haute couture.

In NYC Major

Les robes extravagantes ne sont plus uniquement sur scène mais bien dans le public, et la jeunesse dorée intrigue à la manière des personnages de La Valse de Balanchine, dernière pièce présentée au programme de la soirée. Dans le public, c’est à la manière du difficile monde de la danse classique que l’on doit se faire remarquer, et les deux espaces (celui de la scène et celui du public) semblent bien s’inverser, et les clins d’œil de la chorégraphie de Balanchine sont on ne peut plus réels. 

Stars et étoiles dans les yeux

Dans un monde qui peut parfois sembler injuste, et comme des livres comme Gatsby le Magnifique, source d’inspiration majeure d’une soirée « art déco » et peut-être pas si loin du fameux séjour américain de Ravel nous l’ont appris : malgré les efforts, tout le monde ne brille pas. Sur scène, on remarque certains danseurs comme Unity Phelan dans In G Major, chorégraphie de Jerome Robbins sur la musique du Concerto en Sol de Maurice Ravel, splendide soliste, ou encore India Bradley dans La Valse de Balanchine, rejouant l’opposition cygne noir/blanc du Lac des Cygnes avec une interprétation là encore remarquée. Les solos intermédiaires – Sonatine, Pavane et Errante – laissent une impression moins sûre. On assiste à de la jolie danse, mais on n’est pas bouleversé.

La seconde démonstration de cette soirée est alors dans l’orchestre, dirigé par Andrew Litton, comme souvent au NYC Ballet absolument excellent. Les pianistes Hanna Hyunjung Kim et Elaine Chelton nous donnent deux véritables masterclass ravéliennes, tandis que le vrai tzigane est peut-être moins la danseuse d’Errante que le violon du concertmaster Kurt Nikkanen, assez bluffant. 

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Mais la soirée ne fait que commencer, et c’est dans le bal du premier étage que les fashion-stars de New York vont maintenant s’affronter. Alors, qui va tirer son épingle du jeu ?

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