AccueilÀ l'écranA l'écran - InstrumentalZaho de Sagazan Symphonique : sous un nuage

Zaho de Sagazan Symphonique : sous un nuage

CONCERT – Soirée onirique à l’auditorium de Lyon où Zaho de Sagazan continuait son périple musical initié au printemps 2025 avec l’Orchestre National de Lyon.

Conte symphonique, ce voyage musical guidé par l’artiste Zaho de Sagazan nous fait tourner la tête. La dimension supplémentaire apportée par l’orchestre augmenté d’un piano et d’Ondes Marthenot nous propulse dans un spectacle complet, pensé avec soin et exécuté avec précision. Son héroïne enchaîne les chansons de sa Symphonie des Éclairs, odyssée fabuleuse et colorée.

Aspiration

En guise de prologue, une Aspiration nous plonge directement dans son monde si particulier. Sa silhouette blanche nous entraîne alors au centre de l’orchestre, un chemin lui étant dessiné entre les musiciens. Au son de sa voix grave, dense et intense, une histoire se trace avec l’un des percussionnistes, l’un des « Garçons » à qui cette aventure musicale est dédiée. Leurs ombres enlacées projetées en fond de scène, poétique et dramatique à la fois, tranche avec le tableau des Dormantes. Ce vert en forme de carré millimétré au plus près du public, provoque un délicieux malaise et met en avant les mimiques signatures de l’artiste.

Une rêverie musicale

Rêve, histoire blanche parlée et chantée au sol, crée une boîte à musique symphonique, constellée de touches de piano sur un tapis de cordes. Finissant sur une valse légère, ce songe amène à plusieurs épisodes amoureux en petit effectif, les claviers (piano et Ondes Marthenot) créant Suffisamment, un petit écrin intime aux antipodes de l’énergie de l’orchestre. Son ombre, littéralement projetée avec brio sur le fond de scène, laisse une belle place pour son Corps, avant de glisser vers la Fontaine de Sang, toute peinte de rouge. Inquiétante et furieuse, la Tristesse de Zaho de Sagazan recrée avec l’orchestre un raz-de-marée électro renversant.

Bonjour Tristesse

Plus inquiétant encore, le Dernier des Voyages révèle l’héroïne dans une autre silhouette, prise de tourments bleus et gris, finissant au sol pour mieux introduire la fameuse Symphonie des Éclairs, point d’orgue de ce voyage onirique. Avant de clore cette rêverie, Zaho en remercie tous les personnages, celles et ceux qui ont arrangé la musique, projeté les lumières, accompagné le processus artistique et capté les moindres aspects de ce voyage chimérique et merveilleux.

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