SERIE – Dynamiques, brillants, passionnés : ces six chefs d’orchestre sont à la tête des principaux orchestres permanents de Paris. Classique mais pas has been a dressé le portrait de ces six chefs et vous les fait découvrir. Découvrez cette semaine, Philippe Jordan.
Quoi ? Orchestre de l’Opéra de Paris
Combien ? 172 musiciens permanents
Où ? Opéra Garnier et l’opéra Bastille (8e et 11e).
Son bureau au septième étage de l’opéra Bastille, offre une vue magnifique sur Paris. Philippe Jordan reçoit en pull et jean, voilà qui tranche avec la queue de pie qu’il revêt en concert. Ce Suisse de 41 ans dirige selon lui « le meilleur orchestre de France ». L’orchestre de l’Opéra de Paris est aussi celui qu’on voit le moins : il est presque toujours caché dans les fosses des opéras Garnier ou Bastille. Depuis 2009, Philippe Jordan est aussi son directeur artistique. C’est lui qui « recrute les musiciens, choisit les chefs invités, représente l’orchestre auprès des mécènes, etc. ». Avec le directeur Stéphane Lissner, il choisit les opéras à mettre à l’affiche, comme en octobre « Sanson et Dalila » de Saint-Saëns auquel il tient beaucoup.
Etre chef est dans les gènes de Philippe Jordan. Son père, Armin Jordan, était lui aussi un chef d’orchestre réputé. « A 8 ans j’ai vu mon père diriger « La Walkyrie » de Wagner. J’ai été fasciné par l’énergie qui s’en dégageait. Je voulais moi aussi être capable de modeler la musique ! » Sur les conseils avisés de papa, il commence par la base : « chef de chant, le pianiste qui accompagne les chœurs. J’ai tout fait : opéra, ballet, opérette. Un bon chef doit savoir tout faire », affirme celui qui dirige également le prestigieux Orchestre symphonique de Vienne.
Wagner qui le fascine tant est le compositeur avec lequel il ouvre la saison des concerts de l’Orchestre de l’Opéra de Paris : La Chevauchée des Walkyries ou le chant funèbre de Brünnhilde font partis de ce concert en forme de best-of. Comment devient-on chef d’orchestre ? : « Le talent, la volonté, la discipline, les bonnes relations, la chance », énumère ce travailleur acharné. Après les représentations, il remonte dans son bureau et se met au piano : « Je joue du Bach, ça nettoie ! ».
Son prochain concert ? www.operadeparis.fr
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