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Soleils couchants et Clair de Lune selon Louis-Noël Bestion de Camboulas

CD – De la mélodie française à l’orgue ? Pourquoi pas ! Dans son nouveau disque « Soleils couchants » (Harmonia Mundi), l’organiste Louis-Noël Bestion de Camboulas fait la preuve que l’orgue de salon peut chanter Desbussy et Fauré.

Peut-on associer l’orgue et la harpe ? L’orgue et l’alto ? L’orgue et voix ? L’organiste Louis-Noël Bestion de Camboulas présente dans son nouveau disque « Soleils couchants » (Harmonia Mundi ) un beau programme de musique de chambre avec une formation un peu inattendue… des voix de soprano et de baryton, un alto, une harpe, le tout accompagné par un orgue « de salon ».

L’orgue de salon de ce disque est signé du grand facteur Cavaillé-Coll et propriété de l’Abbaye de Royaumont. Louis-Noël Bestion de Camboulas y termine trois ans de résidence, notamment avec son ensemble Les Surprises. Il a pu apprivoiser cet orgue conçu pour la musique de chambre profane et non pour la musique d’église. Comme au XIXe siècle, époque de construction de cet orgue, il joue des transcriptions d’œuvres lyriques ou symphoniques.

« Soleils couchants » fait entendre des tubes de la musique classique, comme la Sicilienne de Gabriel Fauré ou le Clair de Lune de Claude Debussy. Ces transcriptions pour l’orgue leur donne un nouveau souffle et nous les redécouvrons avec plaisir sous un nouveau jour ! Le timbre flûté d’un orgue se mêle avec délicatesse au chant chaleureux de l’alto – par Adrien La Marca – et au touché perlé – mais non sans caractère ! – de Lucie Berthomier à la harpe. Eugénie Lefèbvre, soprano, et Étienne Bazola, baryton, deux chanteurs complices des productions de Louis-Noël Bestion de Camboulas, font également partie de l’aventure, en faisant entendre les mélodies envoûtantes de L’Horizon chimérique de Fauré ou encore Les Soleils couchants de Nadia Boulanger.

L’organiste a effectué un travail de recherche autour de compositeurs peu connus tels que Émile Paladhile. De ce dernier, qui obtint le Premier Grand Prix de Rome à l’âge de 16 ans, en 1860, Louis-Noël fait entendre une Fantaisie où profane et religieux se mêlent.

Pour finir ce disque, l’Après un rêve de Fauré à l’orgue et à l’alto donne un certain goût d’onirisme pour laisse l’auditeur sur un petit nuage …


Louis-Noël Bestion de Camboulas, « Soleils couchants », chez Harmonia Mundi, 2019

Retrouvez Louis-Noël Bestion de Camboulas et son ensemble Les Surprises dans un programme autour du De Profundis le 11 avril au Collège des Bernardins, Paris.

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