NOUVEAUX FORMATS – Télévision, VOD, YouTube… Chaque semaine, retrouvez les programmes dédiés à la musique classique sélectionnés par la rédaction.
Puisqu’à présent, nous vivons, travaillons et partons en vacances dans nos appartements et nos maisons et puisqu’il faut renoncer pour quelques semaines encore aux salles de spectacles, au cinéma et aux théâtres, Classique mais pas has been vous propose désormais, chaque vendredi, une sélection de programmes vidéos de qualité, à voir chez soi.
A la télévision
Chantons, faisons tapage : l’Opéra-comique veut lutter contre le blues
Pas facile en ce moment de garder le moral. Comme pour jeter un mauvais sort à la morosité, l’équipe de l’Opéra-comique a imaginé des retrouvailles efficaces, rien que dans le titre, et joyeusement bruyantes. Fantasio, Carmen, Lakmé, La vie parisienne… D’Offenbach à Poulenc en passant par Bizet, Delibes, Gounod, ou Saint-Saëns, les artistes reprennent le répertoire de l’historique salle Favart, avec le chœur Aedes et l’Orchestre de chambre de Paris. Enregistré en décembre, sans public pour les-raisons-que-vous-connaissez, on peut quand même lutter avec eux contre la résignation, ce vendredi.
Vendredi 8 janvier, 20h55, France 5 (1h30).
Montserrat Caballé chante Norma : portrait de la diva des Chorégies d’Orange
Juillet 1974, le mistral balaye le théâtre antique d’Orange. On y joue Norma de Bellini, la grande prêtresse est Montserrat Caballé, LA diva de l’opéra, celle qui file les aigus comme on déroule une pelote de laine. Avec les témoignages de ses proches et de chanteuses de la jeune génération lyrique, Arte propose, dimanche, un documentaire qui brosse le portrait d’une femme franche et fragile, qui laissait s’exprimer sur scène toute sa puissance. Lire notre article dédié
Dimanche 10 janvier, 18h55, Arte (45′).
En replay
Lohengrin au Staatsoper de Berlin : Wagner comme au cinéma !
C’est la promesse (tenue !) du dernier né de la galaxie des opéras captés et retransmis par Arte : le Lohengrin du Staatsoper de Berlin. Portée par un brillant duo Roberto Alagna (le chevalier au cygne) – Vida Mikneviciute (Elsa) dirigés façon actor’s studio, la mise en scène sans détours de Calixto Beito nous plonge dans l’ambiance d’un polar médiéval actualisé avec des références aux anti-héros de la culture populaire. Pop corn, please ! (O. D.)
À voir sur arte.tv jusqu’au 15 janvier (3h35).
Sur Netflix
Le Jeu de la dame : la reine qui prend les rois
Cette formidable mini-série produite par Netflix, véritable carton d’audience (62 millions de foyers l’ont visionnée après sa sortie, rien que ça), suit le parcours de Beth Harmon, jeune orpheline et prodige des échecs, qui se fait un nom dans un monde cadenassé par les hommes. Une série empreinte de féminisme qui gravite autour d’un jeu au départ peu attrayant. De quoi captiver même ceux qui n’y comprennent rien. On l’aime surtout pour une bande-originale saisissante et empreinte de fragilité, composée par Carlos Rafael Rivera (Godless, 2017). Vous nous direz des nouvelles de son thème régulier, joué par un piano et un violoncelle, interprété par le Budapest Art Orchestra.
À voir sur Netflix (7×60′).
Sur YouTube
Beethoven in love : à la recherche du Valentin
Connue sur la toile pour ses vidéos de vulgarisation de la musique classique et de l’opéra, Valentine Jongen, alias Val so Classic, a réalisé son premier documentaire Beethoven in love. À l’occasion des 250 ans de la naissance du génie autrichien, les explorations de ses multiples facettes ne manquent pas, Mais quid de Beethoven l’amoureux ? Valentine Jongen décide de partir à la conquête du lover Beethov’. Se mettant en scène déambulant dans les rues de Vienne, en interviewant des artistes ou en envoyant des SMS à l’être aimé, la youtubeuse, happée par la vision fantasmée qu’elle se fait du compositeur, dresse le portrait d’un bellâtre passionné, doux et aimant, loin de son image d’Épinal.
Je me suis laissée surprendre par ce documentaire original sur Beethoven….Je crois que je commence à avoir envie d’écouter sa musique avec plus de curiosité (moins de résistance…je préfère la musique baroque)
Donc félicitations et merci à classiquemaispashasbben
Fantasio, Carmen, Lakmé, La vie parisienne… D’Offenbach à Poulenc en passant par Bizet, Delibes, Gounod, ou Saint-Saëns, les artistes reprennent le répertoire de l’historique salle Favart, avec le chœur Aedes et l’Orchestre de chambre de Paris.