AccueilA la UneCouperin entre intimes à la chapelle Saint-Romain

Couperin entre intimes à la chapelle Saint-Romain

FESTIVAL – En la charmante chapelle Saint-Romain-de-Roche, dans le cadre du Festival de musique baroque du Jura, le duo Coloquintes partage son programme autour de Louis Couperin, oncle du grand François Couperin, lors d’un concert aussi intimiste que virtuose.

Couperin, c’est le pied !

On y vient à pied, à cette chapelle Saint-Romain-de-Roche. Surplombant la vallée de la Bienne, le belvédère offre une vue particulièrement belle. Mais c’est à l’intérieur de la petite église romane que le public du Festival de musique baroque du Jura se place pour accueillir le duo Coloquintes, formé par la violoniste Alice Julien-Laferrière et la violiste Mathilde Vialle. Le programme de ce concert dominical est composé d’un florilège d’œuvres de Louis Couperin, dont on ne connait qu’un manuscrit de pièces pour clavier. Encouragé par les arrangements connus des pièces de Johann Jakob Froberger, compositeur contemporain de L. Couperin, pour violon et viole, le duo a imaginé un moment intime de musique, en tête à tête avec l’oncle de François Couperin, dit le Grand.

La chapelle Saint Romain, perchée sur son rocher ©FestivaldeMusiqueBaroqueduJura
Cordes sensibles

L’acoustique de la chapelle est sans doute généreuse, elle flatte le son déjà plein de l’ensemble tout en préservant l’aspect de proximité entre le public et les musiciennes. L’écoute est ainsi très claire et aussi sensible que l’interprétation de ces pièces. Si la complicité d’Alice Julien-Laferrière et de Mathilde Vialle est patente, partageant un timbre chaud au grain léger, les deux musiciennes connaissent leur couloir, la viole apportant notamment la chaleur profonde de ses graves équilibrée de la tension expressive de ses cordes aiguës. D’un archet attaquant les cordes avec fermeté, leurs phrasés sont souples et fins, amplis d’un souffle caressant ou dansant, toujours à propos. On se laisse ainsi bercer par les touchantes mélodies de la Sarabande en canon de La Pastourelle ou volontiers emporté par l’agilité limpide de L’Allemande de M. de Chambonnières.

Tout là-haut…

Charmé par le duo des musiciennes et leur jeu, le public se montre ravi de ce moment au temps suspendu, entre une promenade musicale matinale en compagnie d’Alice Julien-Laferrière et du flûtiste Mathieu Bertaud et une lecture en plein air de Contre les bêtes par son auteur, Jacques Robotier, sur le rocher qui surplombe la chapelle. Ce concert, donné également en fin de journée, clôt ainsi ce dernier week-end du Festival de musique baroque du Jura, au cœur même du patrimoine jurassien et des superbes paysages qui l’environnent.

À lire également : La ballade des oiseaux en plein coeur du Jura
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