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In Between Mnemosyne : kesako ?

ARTICLE SPONSORISÉ – Le 14 septembre, l’Ensemble intercontemporain nous donne rendez-vous pour son concert de rentrée à la Philharmonie de Paris, dans la Salle des concerts de la Cité de la musique. Au programme, Polyptych : Mnemosyne, une intrigante et vaste création d’inspiration mythologique de l’un des compositeurs les plus secrets et passionnants d’aujourd’hui, l’Écossais James Dillon. On découvre l’univers teinté de mystère d’un créateur hors normes…  

Le 16 juin dernier, Matthias Pintscher dirigeait son dernier concert à la tête de l’Ensemble intercontemporain (retrouvez notre article ici). C’est à présent le chef français Pierre Bleuse qui lui succède (nous vous en parlions en décembre 2021, au moment de sa nomination). Pour son concert de rentrée, il a choisi de présenter une œuvre unique, Polyptych : Mnemosyne…, commandée spécialement au compositeur écossais James Dillon. Une vaste création de 75 minutes qui nous plonge dans une autre dimension temporelle mais aussi spatiale et même spirituelle.

Dékodons !

L’intitulé de ce concert est donc In Between Mnémosyne. Par « In Between », entendez un concert de l’Ensemble intercontemporain, qui, par sa disposition scénique, vous plonge au cœur de la musique. Il faut dire que la Salle des concerts de la Cité de la musique a été conçue précisément dans ce but, avec une modularité complète de son sol : on peut y placer indifféremment des fauteuils, une scène ou des estrades. Pour le concert du 14 septembre, une scène centrale, tournante, sera installée, sur laquelle joueront les solistes, qui se retrouveront ainsi au milieu du public.

Moyen mnémotechnique
Le compositeur James Dillon

Par « Mnémosyne », entendez la déesse grecque de la mémoire, fille d’Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre). Le compositeur explique qu’il a commencé à travailler sur Polyptych : Mnemosyne… en février 2022, au moment où il perdait sa mère. Il ajoute : « Le titre « Mnemosyne » s’est presque imposé à moi car il revenait sans cesse dans mes pensées, alors que je commençais à méditer sur cette chose que nous appelons la mémoire. » Écrite pour instruments acoustiques, ici un orchestre de chambre, la musique de James Dillon se caractérise par une dimension sacrée, incantatoire, enveloppante et sensuelle. Nimbée d’alchimie, de magie et même de sorcellerie, elle explore l’histoire des idées et des façons de penser, les langues, les étymologies, et surtout les mythes, d’où qu’ils viennent.

Le chef d’orchestre Pierre Bleuse
Polyptyquement correct

Par Polyptych : Mnemosyne…, entendez enfin une œuvre d’envergure de soixante-quinze minutes, se déployant lentement et majestueusement, en cinq grands tableaux, comme autant de composantes d’un vaste ensemble, à la fois spécifiques et en harmonie, à la façon d’un polyptyque* de la Renaissance.

L’occasion, comme le rappelle le chef d’orchestre de ce concert, Pierre Bleuse, d’ « explorer le temps long, à rebours de notre époque dominée par l’instant et les petites formes. »

*Un polyptyque est un ensemble de panneaux de bois peints ou sculptés, qui se compose de plusieurs éléments reliés entre eux.

Infos et réservations : https://www.ensembleintercontemporain.com/fr/concert/in-between-mnemosyne-2023-09-14-20h00-paris/
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