AccueilSpectaclesComptes-rendus de spectacles - DanseLe Temps d'Aimer la Danse, épisode 4 : Viva Manuel Liñán !

Le Temps d’Aimer la Danse, épisode 4 : Viva Manuel Liñán !

FESTIVAL – Le Temps d’Aimer la Danse est LE rendez-vous annuel de la chorégraphie du Centre Chorégraphique National Malandain Ballet Biarritz. 12 jours de danse entre St Jean-de-Luz et Biarritz qui mettent le pays basque sur la carte ! On était au week-end d’ouverture, et on en a pris plein la figure : de Sun-A Lee à Martin Harriague en passant par le Ballet de Berne et le flamenco de Manuel Liñán.

Épisode 4 – Samedi 7 septembre, 21h : Viva de Manuel Liñán : le flamenco qui mélange les genres !

Multi-primé et acclamé en Espagne comme l’un des nouveaux maîtres du flamenco, Manuel Liñán s’entoure de cinq de ses complices aussi doués que lui pour cette version puissante de « Viva ! », qui emporte le public dans un tourbillon d’émotion. Cette création audacieuse puise son inspiration dans les souvenirs d’enfance de Liñán, à Grenade, où il adorait enfiler la jupe verte de sa mère, se maquiller, orner ses cheveux de fleurs et virevolter devant le miroir.

Drag-menco ?

Avec ce spectacle, il bouscule les codes d’un flamenco qui vit avec son temps et son époque. Sur scène, Manuel Liñán et cinq de ses danseurs enfilent les traditionnelles robes colorées à volants, les châles et les coiffures épinglées. Loin d’être une parodie burlesque, c’est surtout un formidable cri de liberté parsemé de scènes très drôles comme le numéro des pieds incontrôlables, où la scène de compétition entre deux femmes. C’est incontestablement Manuel Liñán la véritable star de ce spectacle, tant en ouverture où il est seul sur scène dans sa robe rouge somptueuse qu’en clôture avec sa robe blanche à pois noirs.

À lire également : Le Temps d’Aimer la Danse, épisode 3 : Martin Harriague
Les œillets, pas les œillères

Mais les autres danseurs, tous d’un talent indéniable aussi bien pour le flamenco que la comédie, avec une véritable personnalité, contribuent aussi à la réussite de la performance. Le public, totalement conquis par ce flamenco endiablé n’a pas hésité à manifester son enthousiasme en se levant et par des applaudissements qui ont duré de longues minutes. Un samedi soir qui conclu notre aventure basque en apothéose, et qui prouve que de jolies pépites sont à dénicher dans ce festival. Qu’on fasse un week-end en sprint ou un marathon de 12 jours, à Biarritz, il y a toujours le Temps d’Aimer la Danse…

Le Temps d’Aimer la Danse se poursuit jusqu’au 16 septembre, à Biarritz et ses environs

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