FESTIVAL – La Dolce Volta investit la Salle Gaveau le 4 et 5 décembre pour deux jours de concerts qui consacrent les fidèles interprètes de son label.
Bon. Cette fois, c’est la bonne. Avant d’écrire ces lignes, on a attendu les annonces du ministre de la Santé, Olivier Véran, jeudi 25 novembre, pour ne pas porter le mauvais œil à Michaël Adda et toute l’équipe du label Dolce Volta. Il faut dire qu’entre les gilets jaunes en 2018, la grève des transports en 2019 et les mesures de confinement en 2020, on attendait l’échéance avec impatience et stress. Le « Docteur » Véran l’a dit : confinement il n’y aura pas. Ouf…
La nouvelle édition du festival Dolce Volta se fera donc. Samedi 4 et dimanche 5 décembre, la Salle Gaveau (Paris 8) accueillera six concerts, exclusivement des interprètes qui ont enregistré cette année un disque au label français. « On fait ce festival pour nos artistes, raconte Michaël Adda, fondateur de La Dolce Volta. Le concert est un espace de rencontres, dans lequel le musicien n’a plus de séparation avec le public. Entre deux concerts, il y a des temps de discussion, de dédicaces. C’est toujours l’occasion pour les interprètes d’échanger avec les spectateurs sur des souvenirs, des émotions… »
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Au programme, on retrouvera samedi le pianiste Théo Fouchenneret aux côtés de l’altiste Adrien La Marca (15 heures) et le Quatuor Hermès (17 heures). La soirée tournera autour d’une dolce notte du piano (20h30) avec Geoffroy Couteau, Amaury Coeytaux, Florian Noack, Vanessa Wagner et Wilhem Latchoumia.
Dimanche, le violoniste David Grimal ouvrira le bal avec le pianiste Itamar Golan (11h30). Le week-end se conclura par un moment étonnant et rare : la pianiste Dana Ciocarlie et la violoncelliste Astrig Siranossian, aux côtés de Philippe Katerine et Julie Depardieu. (18h).
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Un orgue à Gaveau
Point d’orgue (vous l’avez?) du programme, l’organiste Olivier Latry, titulaire des orgues de Notre-Dame de Paris a imaginé un programme, dimanche à 16 heures, avec un orgue mobile du nom de Gulliver, réunissant Bach, Liszt et La Marche du veiilleur de nuit de Charles-Marie Widor. Un moment qu’on peut aisément qualifier d’exceptionnel : Gaveau n’avait pas accueilli d’orgue depuis 1957.