AccueilActusActus - Comédie Musicale24-25 : nos temps forts !

24-25 : nos temps forts !

RÉTRO – Alors qu’un peu partout en France la saison 24-25 s’achève, nos plumes ont voulu partager leurs moments les plus forts. Retour sur une année pas comme les autres, avant de basculer dans la saison des festivals ! Alors les copains, pour vous cette saison, elle était comment ?

Pierre : Héroïque !

« Ça y est : après des années d’échecs, d’espoirs déchus, de remontadas humiliantes, le PSG l’a gagné, sa coupe d’Europe. Un triomphe dont la musique classique n’est pas tout à fait éloignée…                          

Comment ? Un lien entre foot et musique ? Mais oui, et celui-ci doit beaucoup à un nom : Haendel. Car c’est bien une œuvre de ce dernier, Zadok The Priest, un hymne de couronnement composé pour le sacre de George II… en 1727, qui a inspiré le fameux air diffusé sur les stades et à la télévision avant chaque match de coupe d’Europe. Sans le savoir, nombre de supporters chantonnent donc régulièrement, sous la douche ou ailleurs, un air de musique baroque. Merci qui ? Merci Paris ! »

Marie : lacrimale

« Le 1er mars à l’Opéra Garnier, j’ai vécu un de ces moments qui marquent l’histoire de la danse. Mathieu Ganio, 41 ans, faisait ses adieux à la scène en incarnant une dernière fois Eugène Onéguine. La fin d’une carrière exceptionnelle de plus de vingt ans. À l’instant où le rideau tombait ce soir-là, la salle tout entière se levait dans un tonnerre d’applaudissements qui n’en finissait plus – vingt minutes de standing ovation, témoignant de l’amour que lui portaient ses innombrables admirateurs, dont je fais partie. 

C’était là l’apogée d’un danseur qui a tant donné à l’Opéra et qui recevait enfin la mesure de tout l’amour qu’il avait semé, spectacle après spectacle. »  

Mathieu Ganio © Julien Benhamou

William : orgue-asmique !

« Les Orgues de Notre-Dame de Paris résonnent à nouveau face à un public venu très nombreux et une programmation loin d’être austère. Je suis ressorti de trois des récitals de Jean-Pierre Leguay, Olivier Latry et Vincent Dubois, d’un niveau technique et musical inégalés, avec des étoiles dans les yeux. Imaginant n’entendre que des pièces du grand répertoire, j’ai écouté trois programmes très riches et audacieux, ce qui donne beaucoup de fierté et d’espoir quant à l’avenir de la scène musicale française. »

Patrick : nostalgique…

« Elle avait quelque peu quitté le paysage médiatique ces dernières années, et ses passages dans la chanson française ne nous avaient pas vraiment emballés. Mais sa tournée d’adieux à sa carrière de chanteuse lyrique et ses prises de rôle dans la comédie musicale nous ont rappelé à quel point elle comptait. Natalie Dessay, c’est reparti pour un tour, et nous nous en réjouissons. »

Véronique : prophétique

« Madame Véro, munie de sa boule de cristal, avait rendez-vous avec Arielle Beck, une toute jeune prodige un matin du mois de juillet dans une cabane au fond des bois, à la Roque d’Anthéron. L’orage grondait puis éclata, mais rien ne put interrompre notre échange complice, unies par une affection commune pour Schumann… un moment privilégié où on a face à soi un papillon sortant de sa chrysalide. » 

Arielle Beck © Valentine Chauvin

Philippe : poétique

« La pluie qui tombe sur les monticules de terre de la Résurrection de Romeo Castellucci et Esa-Pekka Salonen à La Villette en novembre, les derniers rayons du soleil couchant qui viennent embraser les voûtes de l’Oratoire du Louvre au moment où les Gesualdo Six entament leur concert en avril, l’ovation épique et les cris de joie du public debout qui acclame une Asmik Grigorian seule sur scène  après son époustouflante prestation dans le Trittico de Puccini à Bastille en mai. »

Julien : historique

« Cette saison marque le centième anniversaire du bâtiment art déco de l’Opéra de Marseille. En plus d’un concert anniversaire mémorable, la saison marseillaise a mis à l’honneur le terroir local (avec Sigurd ou encore Au pays du Soleil) et a continué de fidéliser nombre d’artistes. Avec un orchestre à son sommet sous la direction de Michele Spotti, la maison semble partir sur les meilleures bases pour amorcer le siècle à venir. »

Bruno : violonistique

« Le 29 décembre 2024 sous les voûtes de la Fondation Cziffra à Senlis, le violoniste Daniel Lozakovich a joué en récital des Partitas et Sonates de Bach. Réalisation parfaite, beauté du son et des lignes, profondeur de la pensée : ce fut une grande émotion esthétique. Le concert était enregistré, on peut s’attendre à une version de référence. »

La Traviata à Liège, septembre 2024 © J.Berger

Charlotte : un coup de cœur, un coup de gueule

« Cette saison, je retiens ce qu’on ne critique jamais : un souffle retenu dans la salle, un frisson collectif, un regard qui brille dans l’ombre, une larme pendant l’Addio del passato.
L’opéra vit dans l’invisible, et pourvu que ça dure. Car c’est cela qu’on saborde quand on coupe les vivres au spectacle vivant : l’élan d’aimer. »

Voilà pour notre sélection des moments forts de la saison 24-25. Et pour vous alors, elle était comment cette saison ? Dites-le nous en commentaire !

Et pour trouver la route de vos festivals d’été, n’oubliez pas de jeter un œil à notre carte interactive : tout y est !

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